Article écrit par
Jérémie Béland, B.Sc. DESS FLT PN
Kinésiologue, Kinésithérapeute, Naturothérapeute
Pour souligner la journée mondiale du Parkinson, qui était ce mardi 11 avril, voici un article pour faire un bilan entre l’alimentation et cette maladie. Cet article sera un résumé d’une revue de littérature scientifique1.
Introduction
La maladie de Parkinson se développe habituellement chez les individus plus âgés. Bien qu’il y ait des facteurs génétiques qui peuvent être impliqués dans les facteurs de risque du développement de cette maladie, il ne faut pas oublier que les habitudes de vie jouent un très grand rôle afin de rester en santé.
Le Parkinson est caractérisé par la perte de neurones fonctionnant avec la dopamine, un neurotransmetteur associé avec la sensation de plaisir.
Les produits laitiers / Lait
Il semble que les produits laitiers pourraient être associés à un risque accru de développement de la maladie de Parkinson, et ce, indépendamment du l’apport en calcium. Cela serait surtout vrai chez les hommes.
De plus, les pesticides et certains bi phényles retrouvés dans les produits laitiers pourraient aussi augmenter le risque, étant neurotoxique pour neurones dopaminergique (utilisant la dopamine).
Selon une étude, le lait serait fortement associé au développement du Parkinson, mais pas les fromages et les yogourts.
Phytonutriments (nutriments retrouvés dans les plantes)
Une grande consommation de fruits, de légumes et de poisson aurait des effets protecteurs contre le Parkinson. L’alimentation de type méditerranéenne, qui cadre avec ces paramètres, serait donc une option d’alimentation intéressante.
Une trop basse consommation de vitamine B6 est associé avec plus de risque de développer la maladie de Parkinson.
Les légumes crucifères comme le chou, le brocoli, le chou-fleur et plusieurs autres sont également protecteurs pour les neurones dopaminergiques.
Oméga-3
Les oméga-3 ont de très nombreux bénéfices au niveau de la santé, mais il n’y a pas d’études qui ont été réalisées spécifiquement à savoir si les oméga-3 pourraient réduire le risque de développer la maladie de Parkinson.
Soya
Le soya a eu un effet neuro-protecteur dans une étude avec des rats. Cela suggère que ce pourrait être intéressant pour la prévention du Parkinson chez les femmes post-ménopausée. Toutefois, il faudrait avoir une étude clinique pour voir les effets au niveau du Parkinson chez les humains.
Caféine
Je crois que pour la plupart, vous serez content d’apprendre que la caféine (café et sources autres) a un effet protecteur et est inversement associé au Parkinson.
Des études épidémiologiques ont constamment démontré que les effets bénéfiques étaient plus marqués chez les hommes que les femmes.
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Thé
Les thés auraient également un effet neuro-protecteur sur les neurones dopaminergiques. Il n’y a pas de distinction entre les différents types de thés (vert, noir ou blanc).
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Autres
Il y a plusieurs autres aliments qui sont encore ambiguës dans leur rôle protecteur ou néfaste dans le développement de la maladie du Parkinson comme :
- Les gras / lipides
- Les viandes
- Les glucides
- Les vitamines C, D & E
Conclusion
Voici un petit résumé des aliments :
- Qui ont un effet protecteur contre le Parkinson (en vert)
- Qui ont un effet ambigu pour ou contre le Parkinson (en jaune)
- Qui augmentent le risque de développer le Parkinson (en rouge)
Référence
- The emerging role of nutrition in Parkinson’s disease. REVIEW ARTICLE. Stacey E. Seidl, Jose A. Santiago. 2014. Frontiers in Aging Neuroscience. 10.3389/fnagi.2014.00036
- http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_que/i_03_m_que.html
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